Soulèvement ! Hongrie 1956 : Le cauchemar d'une nation est un livre de David Irving, auteur de nombreuses histoires de dissidents bien connues, dont La montée et la chute de la Luftwaffe, la destruction de Dresde et la guerre d'Hitler, qui a commencé à réexaminer un autre morceau de l'histoire tragique du monde : le soulèvement national spontané des Hongrois contre le régime de Moscou contre les fonctionnaires sans visage, indifférents et incompétents qui avaient transformé leur pays en un gouffre de misère marxiste en une courte décennie : les funkies, les appelle Irving, adaptant le mot hongrois funkcionariusok, et il ne fait aucun doute qu'après ce livre, le mot funky aura un nouveau sens dans la langue anglaise.
Il n’aurait guère pu trouver une année plus actuelle pour publier ses résultats : l’année où les Russes ont envahi l’Afghanistan, où la Rhodésie a choisi un gouvernement marxiste, où la Yougoslavie est confrontée à une nouvelle présence soviétique.
Irving fut autorisé à se rendre à Budapest à plusieurs reprises, il s'entretint avec des témoins oculaires et des survivants et obtint d'eux de nouveaux documents et des photographies. Il rechercha et interrogea les hommes qui avaient été enlevés, exilés, emprisonnés et jugés avec le Premier ministre Imre Nagy, condamné à mort, et des membres de la famille de Nagy.
C'est l'analyse d'Irving sur Imre Nagy qui fait froncer les sourcils, ainsi que sa découverte dans les archives officielles de preuves montrant que l'antisémitisme était l'un des moteurs du soulèvement populaire. Il a utilisé des centaines de rapports d'interrogatoires préparés à l'époque par des agences américaines, et il s'appuie sur les journaux de diplomates et les souvenirs de journalistes occidentaux qui se sont rendus en Hongrie.
L'étude qui en résulte est une autopsie convaincante d'une révolution ratée : vue à la fois depuis l'intérieur des salles du conseil des puissants et depuis la rue, où les rebelles anonymes sont nommés, personnalisés et profilés par Irving, grâce aux dossiers détaillés des psychiatres américains qui les ont vus. C'est un livre avec un casting de dix millions de personnes. David Irving essaie avec humour et exemples concrets de comprendre ce qui a construit la rage révolutionnaire en eux.
Les véritables leçons à tirer sont celles du cynisme sans bornes de l'Union soviétique : les dirigeants du Kremlin ne se sont jamais souciés de l'opinion mondiale, et il serait insensé de les attendre à se conformer aux règles normales de la diplomatie lorsque leurs propres conquêtes impérialistes sont en jeu. Les funkies savent que le monde a la mémoire courte. En fait, ils comptent là-dessus.
652 pages.
David Campbell –
Ce n’est pas un livre facile à lire (surtout si vous n’êtes pas Hongrois et que vous n’avez jamais mis les pieds dans le pays).
Pour vraiment comprendre ce qui est réellement arrivé à la Hongrie, il faut être conscient de tous les événements qui ont conduit aux événements de 1956 : personne ne le fait mieux que David Irving !
J’attends avec impatience la réaction de mes amis hongrois après leur avoir prêté ce livre.
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Qui se soucie de la révolution hongroise de 1956 ? Après avoir lu ce livre, je peux vous dire que oui. Uprising ! vous emmène pas à pas à travers la folie des systèmes politiques totalitaires. Il vous montre le rôle indispensable joué par les personnalités individuelles. Il montre, dans les moindres détails, la relation indéniable entre les événements humains survenus en Hongrie en 1956 et la civilisation occidentale de 2017.
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Un livre fascinant rempli à ras bord de tous les faits sur le conflit. C'est un livre facile à lire et qui se déroule sans problème d'un chapitre à l'autre. M. Irving a un grand don pour l'écriture.